Intervention du président dans la Tribune de Genève
du 25 septembre 2004

Choix pour le budget du Cantons de Genève : les palabres ou l’action …

 

Toutes les années, les mêmes palabres autour du budget avec les pressions des lobbys de gauche comme de droite qui continue à mettre en danger le futur de notre chère République de Genève.

Il faut que ça change ! Le principal intéressé est le peuple genevois dans son ensemble et pas seulement la minorité qui nous gouverne ! (Les promesses électorales sont du vent tandis que les chiffres dans les comptes d’Etat sont bien réels) Une seule solution, faire voter le budget par ce dernier et il est clair que son bon sens fera force de Loi. Ceux qui pourraient contester sa décision devraient réapprendre ce qu’est la démocratie.

Voici en résumé comment cela devrait se passer. Le Conseil d’Etat propose une budget qui se base sur les recettes effectives de l’année précédente avec une déduction dite « réserve de sécurité » si la conjoncture en cours est moins bonne et détermine les priorités sociales et d’investissements par ordre d’urgence afin d’arriver à un équilibre budgétaire qui tiendra compte, aussi, d’une somme destinée au remboursement de la dette. Les partis peuvent proposer un ou des contre-projets qu’ils devront chiffrés et devront indiquer comment ils constitueront les recettes (augmentation d’impôts, etc.). Si leur budget n’est pas équilibré, ils devront indiquer le coût en intérêts à payer sur la couverture du déficit.

Le(s) budgets sont prêts à fin septembre, octobre et novembre pour la campagne et à la fin de la 2ème semaine de décembre, on vote.

Pour le contrôle du respect des deniers des contribuables c’est le moment aussi de créer une cour des comptes ou de séparer complètement « le contrôle financier de l’Etat » du pouvoir politique. L’un et l’autre devraient être rattaché au pouvoir judiciaire par conséquent au Procureur Général.

 

 

H. Ehrsam